- Une société en mouvement
- Les cargos
- Film :
- Images de Rouen, 1950
- Réalisation :
- Sergent Henri
- Date :
- 1950
- Format :
- 9 mm, N&B, Muet
- Notice :
- Henri Sergent, professeur de dessin au Lycée Corneille de Rouen, passionné de cinéma, fonde le Club des Cinéastes Amateurs de Rouen. Lors de son arrivée en Normandie, il filme Rouen en plein essor.
Ici nous découvrons l’activité portuaire : le charroi de tonneaux par des chevaux menés par des enfants dans le quartier des docks et l’embarquement de voitures (4CV) dans un filet sur le port maritime.
A la suite des bombardements, la ville détruite doit être reconstruite : nous assistons, quartier de la cathédrale, au terrassement et à la surélévation des quais, et au travail des scaphandriers inspectant la Seine.
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- Déjà en 50 av J.C, le géographe grec Strabon évoque le dynamisme du port de Rouen dans le commerce avec l’Angleterre : le marbre d’Italie, les vins de Provence, l’huile d’olive d’Espagne, embarquent à Rouen. Les navires reviennent avec de l’étain, du plomb, des poteries.
Plus tard, le premier arsenal du royaume de France est établi à Rouen par Philippe le Bel en 1294 : c’est le "Clos des Galées" (galères), situé approximativement à l'emplacement de la cité administrative rive gauche aujourd’hui, il fonctionnera jusqu’en 1532. Dès la fin du Moyen Age, le port de Rouen développe des échanges maritimes directs avec l’Italie, le fret principal transporté étant l’alun (produit destiné à fixer les teintures, particulièrement important dans une ville à forte industrie textile). Au milieu du XVIIème siècle, les Rouennais exportant des toiles pour l'Amérique via Cadix, les marchandises passent par la "Halle aux toiles".
Au XVIIIème siècle, le tirant d’eau des bateaux augmente : le port de Rouen connaît de graves difficultés en raison de la profondeur du fleuve. Il faut attendre le XIXème siècle pour que d’importants travaux soient réalisés et que de grands navires puissent fréquenter le port. Durant la Première Guerre mondiale, le trafic augmente fortement avec les importations de charbon anglais. Le port de Rouen et sa ville, vaste et puissante base arrière des Alliés, fait alors un véritable bond en avant et devient le premier port français, place qu’il conserve jusqu’aux années 30.
La Seconde Guerre mondiale est au contraire dramatique pour le port de Rouen : le trafic est réduit à néant, la quasi-totalité des installations portuaires est détruite par les bombardements aériens. La reconstruction fait de Rouen un port pratiquement neuf. Rouen se situe au premier rang des ports européens d’exportations céréalières.
Rouen, port de redistribution de vin en fûts venant de Bourgogne et d’Ile de France vers l’Angleterre depuis le Moyen Age, accueille aussi, jusqu’à l’indépendance de l’Algérie, les «pinardiers» en provenance d’Alger et d’Oran : le vin en vrac est déchargé, via les 42 km d’un réseau de canalisations de cuivre, dans un chai de 250 cuves, verrées intérieurement, pour une capacité totale de 100 000 hectolitres.
Source : Port Autonome de Rouen
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