Raymond Le Roy est né en Grande-Bretagne où son père était professeur de français. Mobilisé durant la Guerre 14-18, il sert d’interprète pour les armées françaises et belges. Gazé et blessé, il s’installe à Dieppe vers 1920 en tant que négociant en épicerie en gros et occupe ses loisirs jusqu’au milieu des années 30, en réalisant une série de films en 9,5 mm.
Il se rend en famille sur le site de Verdun et visite particulièrement le Fort de Vaux.
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Le Fort de Vaux, épopée du Commandant Raynal et de son dernier pigeon voyageur, est le symbole de l'héroïsme des poilus animés par le sens du devoir, comme le témoigne L. LAURENT, Caporal à la 7/51 Compagnie de Génie : " Nous avons vécu au Fort de Vaux pendant 15 jours, du 2 au 17 mai. Huit mille obus tombaient chaque jour sur le fort et ses environs, et ceci par journée calme. On vivait dans la crasse, barbe de 15 jours, couverts de poux, au milieu d'une âcre odeur de sang venant de l'infirmerie, simple casemate où l'on entassait les blessés et où les morts attendaient qu'on les jette comme l'on pouvait, la nuit, dans une fosse. On pataugeait dans l'urine aux W.C. où l'ammoniaque rendait l'air irrespirable. Partout, dans les couloirs, les hommes étaient entassés, couchant pêle-mêle dans les positions les plus diverses. Le degré de fatigue de tous était tel, qu'il suffisait de s'asseoir ou de se coucher quelques secondes pour dormir, dormir comme jamais nous ne dormirons plus. " Source : http://www.lesfrancaisaverdun-1916.fr/fortifications-vaux.htm
Négociant en épicerie en gros à Dieppe, établi en 1921, il a, du milieu des années 20 au milieu des années 30, réalisé une série de films en 9,5 mm dont un consacré au Circuit automobile de Dieppe en 1935.